Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre.
Avant de partir
Même si le thermomètre affiche plus de 27°C, je suis prêt !
Sisilia, conseillère en séjour de l’Office de Tourisme, m’explique le fonctionnement du vélo et me conseille trois chemins de randonnée d’une trentaine de kilomètres chacun.
Je m’inquiète de l’autonomie des batteries du vélo mais ma conseillère me rassure : j’ai de la marge, je peux faire au moins 50 kilomètres. Je choisis le premier circuit, de niveau intermédiaire, avec quelques dénivelés histoire de profiter au mieux de l’assistance électrique ! Dernière recommandation de Sisilia avant de partir : « l’effet propulsion peut surprendre ».
J’ajuste mon casque, un tour de pédale, j’enclenche la vitesse 1 de l’assistance et je connais ma première propulsion. Effectivement, ça surprend un peu mais je maîtrise rapidement ma monture !
C’est parti, direction la forêt de Perseigne !
Sur les routes et les chemins
Je m’engage rue de Cinq Ans et admire les anciennes maisons de tisserands, puis je prends la route de Contilly. Une première côte se présente à moi : d’un simple coup de pédale, mon vélo s’emballe gentiment et je grimpe sans effort. Un pur bonheur ! Six kilomètres plus loin, je m’arrête à la maison dite de Jeanne d’Arc, un ancien auditoire de justice du 15ème siècle inscrit aux Monuments Historiques, ainsi qu’à l’église de Contilly, à côté de laquelle je découvre un sarcophage mérovingien.
Je prends ensuite la route d’Aillières Beauvoir, j’aperçois le château et rejoins ensuite la forêt de Perseigne. Le vélo est silencieux et j’avance sans problème en profitant du calme de la forêt.
J’atteins le belvédère et cette fois, plus question de ménager mes mollets : je grimpe les 163 marches de la tour. Arrivé en haut, je profite d’un panorama à 360° sur la forêt et la campagne alentour. Le temps est clair et grâce aux jumelles que l’on m’a prêtée à l’accueil, je distingue tous les détails de la campagne environnante. Il parait même qu’on peut voir la cathédrale du Mans !
Après une petite pause pique-nique, je reprends mon vélo – que j’avais solidement attaché grâce au cadenas fourni par l’Office de Tourisme – et emprunte la route forestière de la Vallée de l’Enfer. Cette fois, ça descend, ce qui me permet de tester les freins, tout aussi efficaces que l’assistance électrique !
Après un crochet par la Maison du Sabot à Neufchâtel en Saosnois, j’arrive à Saint Rémy du Val où je fais halte sur la motte féodale, qui m’offre un joli panorama sur le village.
Une expérience à renouveler
Il est temps de rentrer. Je localise la gare de Saint Rémy du Val, à partir de laquelle je m’engage sur la Voie Verte du Saosnois, un joli parcours créé sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, accessible aux piétons et aux cyclistes.
Neuf kilomètres et une vingtaine de minutes plus tard, me voici de retour à Mamers.
Je suis agréablement surpris de constater que j’ai parcouru sans effort les 34 kilomètres du circuit. Je suis un peu fatigué mais l’assistance électrique m’a épargné de souffrir dans les montées et a rendu la promenade très plaisante.
Je suis désormais convaincu que le vélo à assistance électrique, « l’essayer, c’est l’adopter ».
Vivre cette expérience
L’Office de Tourisme loue 2 vélos à assistance électrique toute l’année.
Tarifs : 12€ la demie-journée et 20€ la journée (Une caution vous sera demandée)
Nous vous proposons 3 itinéraires de balade à vélo au départ de Mamers, à destination :
- de la forêt de Perseigne,
- du Pays Marollais
- ou du Vairais
D’autres idées de circuits sont à retrouver à l’Office de Tourisme.